13 novembre 2008

bienvenue en suisse

Pour les vacances scolaires vous avions prévu de partir quelques jours en suisse pour un mariage de famille puis à Marseille dans la belle famille. Près de deux semaines de vacances en famille dans le calme et dans des paysages magnifique.
Le matin du départ minimoi fidèle à elle même geins timidement (entendez par là qu'elle s'accroche à nos pantalon en meuglant) "j'ai un truc bizarre dans la gorge"
Le truc bizarre dans sa gorge se sont ses amygdales qui pour être sûr qu'on ne les oublies pas se donnent un malin plaisir à enfler dès qu'on a prévue un voyage, une rentrée scolaire, un mariage...
Et pour ne pas changer les habitudes nous nous sommes donc retrouvé obligé de courir chez le médecin à l'heure où l'on devait prendre la route pour avoir de l'amoxicciline, du smecta et de l'ultra levure (traitement qui aide vachement à être de bonne humeur pour les vacances quand on sais que le premier flingue l'estomac, le second est mauvais à en vomir et les troisième pratiquement voir totalement inavalable pour une gamine de 5ans avec les amygdales qui se touchent!)
N'ayant peur de rien et très motivé à avoir enfin les vacances en famille qu'on a pas eu cet été nous voila partis avec plusieurs heures de retard et une alarme humaine qui sonne les 38°5 toutes les 4h.
Bien sûr le voyage à été horriblement long (même si Lyon neuchatel c'est pas très loin), bien sûr minimoi n'a pas arrêté de se plaindre, bien sûr zhom' à fait preuve d'une patience digne d'un nouveau né, bien sûr on à tous regretté d'être partie. En tout cas on a pas regretté d'être arrivé, pile poil au bon moment puisque dès sa descente de voiture minimoi à pris soin de vomir sur les magnifiques ruelles suisse (quelle propreté ces ruelles avant qu'on arrive!).
Pleine de maitrise de moi même et ce pour détendre l'atmosphère déjà bien tendu je me decide de faire comme ci de rien n'était (et puis à 19h y dorment les suisses! :D), reprend mon calme et par la même occasion les choses en mains.
"chéri tu prend les affaires, minimoi tu te calme tu te rince la bouche avec ta bouteille et tu tiens le coup pendant encore deux petites minutes les temps qu'on arrive, tout vas bien se passer!
-chérie, je prend le strict nécessaire comme on dors là qu'une nuit
-ben je veux bien mais on a tous besoin de notre sac donc tu vas être obligé de tout prendre.
sur ce zhom' empoigne virilement son sac, le sac de minimoi ainsi que le sac du matelat gonflable et ... et c'et tout!
-heu... quand tu dis strict minimum tu veux dire tout sauf mon sac c'est ça?
-non j'ai tout pris
-tu plaisante? il est ou le sac noir?
-quel sac noir?
-celui ou il y a toutes mes affaires!
-j'ai pris tous les sacs qu'il y avaient dans la voiture! ça commence à me saouler!
-pardon?! ça te saoule? on s'est tous tapé le voyage, on en a tous marre alors on va instaurer une nouvelle règle: que tout ceux qui ont des sous vetement de propre à se foutre sur le cul demain se passe de tout commentaire!!

bien sûr ça m'est passé, surtout quand on est partie chez H&M et que zhom' m'a dit "allé rhabille toi des pieds à la tête" et ce malgrés le surnom de sans-culotte qui me suivra pour le restant de ma vie!
heureusement Malheureusement l'état de minimoi nous à obligé à rentré plus vite que prévu et sans passé par la case belle famille qu'elle chance malchance! décidément minimoi est vraiment geniale fragile!

6 novembre 2008

experience eclaire

et oui j'ai quitté la fonction publique, ses RTT, son 13ième mois, ses primes et sa sécurité de l'emploi... et pourquoi? parce que mon coté mère Térésa n'arrêtait pas de crier en moi que je ne faisais pas ce métier pour les avantages financier mais pour des valeurs éducatives et que pour faire taire notre regrettée mère, il a fallu que j'accepte un travail moins bien payé, sans RTT, avec une période d'essai renouvelable.
c'est marrant quand je parle de ces détails à mes anciennes collègues de la fonction publique, leurs sourcils se froncent bizarrement comme le feraient ceux d'une blonde devant un dictionnaire (à toutes mes amies blondes: je vous aime!). Mais oui je venais vraiment de faire ce choix que personne ne comprenais vraiment, je croyais vraiment qu'en délaissant le confort je me rapprocherais de valeurs plus humaines.
et puis je suis revenue à la réalité. l'argent ne fait pas les valeurs, ou plutôt on peut avoir moins d'argent et être obligé de travailler avec moins de valeur! je n'aurais jamais pensé qu'on puisse me demander de mettre tous les enfants au lit a 9h du matin qu'il aient 3 ou 18mois et encore moins qu'une directrice de crèche oserait se permettre d'entrer dans un dortoir pour réveiller ceux qui dorment encore à l'heure du repas pour ensuite les aligner dans des transat face à elles afin de donner plusieurs repas en même temps. J'étais egalement loin d'imaginer qu'une directrice qui se respecte soit capable de relever un enfant malade sous prétexte que chez les grands il n'y a plus de sieste le matin ou encore de peser un enfant a bout de bras par manque de pile dans la balance avant d'administrer un traitement.
Avant ce poste je pensais que quiconque décidait de travailler en crèche avait forcement les qualités nécessaires pour le faire. de l'empathie, de la bienveillance, de la passion. Je suis tombé de haut en me rendant compte des choses qu'il était possible de voir alors qu'on nous confie des enfants en toute confiance.
j'ai quitté ce poste à peine deux mois après mon arrivé et me revoilà à mon point de départ. une lettre détaillée partira à la personne la mieux placée pour changer les choses et moi de nouveau, je me retrouve à me dire que j'ai choisis ce travail par conviction et que je suis prête à faire des sacrifices pour l'exercer dignement.
j'espère que mon état d'esprit est banal et partagé de tous et j'espère que personne n'accepte d'oublier les raisons qui l'ont fait choisir son métier par facilité.

voila, je ne serai pas barbante comme ça tout le temps je vous rassure mais pour moi ça me semblait important.